Thursday, July 14, 2005

No Minute's Silence in Russia

Tageblatt, on why there was no minute's silence in Russia today for the victims of the London bombings:
La Russie n'a pas décrété de minute de silence jeudi en hommage aux victimes des attentats perpétrés la semaine dernière à Londres, contrairement à l'Europe.

»Nous ne décrétons pas de minute de silence», a déclaré le service de presse du Kremlin, interrogé par l'AFP, sans vouloir préciser les raisons de cette décision.

Le président de la commission des Affaires étrangères de la Douma (Chambre basse du Parlement) Konstantin Kossatchev a souligné sur la radio Echo de Moscou que chaque pays pouvait choisir d'exprimer sa compassion comme il l'entendait.

Après la prise d'otages de Beslan (Caucase du Nord) en septembre 2004, il n'y a pas eu non plus »d'expression unie de compassion» en Europe, a-t-il relevé.

»Dans un pays, il y a eu une minute de silence, dans un autre une marche de deuil» en hommage aux 330 personnes tuées dans la prise d'otages de Beslan en septembre dernier (sans compter les membres du commando pro-tchétchène), a-t-il rappelé pour expliquer la réaction de Moscou.

Il a cependant souligné que la session de jeudi de la Douma avait débuté avec l'évocation des attentats de Londres et il s'est dit »certain que le peuple russe était avec le peuple britannique, quelle que soit la forme d'expression» de sa compassion.

Le député communiste Viktor Ilioukhine, vice-président de la commission à la sécurité, est allé jusqu'à voir dans cette abstention russe une sanction vis-à-vis de Londres, qui a offert l'asile politique à l'émissaire indépendantiste tchétchène Akhmed Zakaïev.

»Aujourd'hui en Angleterre se trouvent de nombreux Tchétchènes, qui ont l'asile politique (...). Cela a sans doute joué un rôle significatif dans la décision du président», a déclaré M. Ilioukhine sur la même radio.

Après la prise d'otages de Beslan (1er-3 septembre), une minute de silence avait été observée le 13 septembre 2004 dans les bâtiments gouvernementaux et dans les écoles du Royaume-Uni.

Les députés européens réunis en session plénière à Strasbourg avaient fait de même le lendemain, ainsi que dans plusieurs pays européens.

Les attentats contre trois rames du métro londonien et un bus jeudi dernier ont fait au moins 52 morts et 700 blessés, selon un bilan toujours provisoire.
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(Hat tip: Marius)

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