Sous l’impulsion de Max-Pol Fouchet et de Camus, d'interminables duscussions se déroulaient, bien souvent au coeur de la Casbah, dans un café d’angle qui s'appelait le Fromentin, où l'on disait qu'Eugène Delacroix venait volontiers s'asseoir au XIXe siècle -- puis, lors de ses visites a Alger, plus tard, leur intellectuel préferé, André Gide. Its sirotaient du thé à la menthe cependant que le muezzin appelait les fidèles a la prière, du haut du minaret de la petite mosquée située juste en face. Fouchet observa que Camus était particulièrement touché par cet appel à la prière, car il lisait les mystiques, Ruysbroek, sainte Thérèse d'Avila et, sous l’influence de Grenier, la Bhagavad-gita.
-- Herbert R. Lottman
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